Le chef du corps des gardiens de la révolution islamique en Iran le général Mohamad Ali Jaafari a assuré que le cout de la confrontation avec l’ennemi est plus bas que celui de la normalisation avec lui, estimant qu’il est possible de lui faire comprendre que veut dire « l’utilisation du détroit d’Ormuz est pour tout le monde ou pour personne », a rapporté l’agence iranienne Fars News.
M. Jaafari qui a tenu ces propos le jeudi 5 juillet a salué les récentes positions du président iranien cheikh Hassan Rohani « face aux manigances américaines sournoises destinées à imposer un nouvel embargo pétrolier contre l’Iran ».
M. Jaafri répondait aux menaces du président américain d’amortir les exportations en pétrole de l’Iran.
« Dans les conditions actuelles, les dernières positions des responsables opérationnels du pays destinées à adopter les méthodes et la vision révolutionnaire sur la scène de conflit contre l’ennemi surtout les Etats-Unis trompeurs et criminels, on peut faire comprendre à l’ennemi que veut dire ‘ou tout le monde utilise le détroit d’Ormuz ou personne’ », a-t-il poursuivi.
Selon lui, « la résolution des problèmes du pays dans les différentes domaines dont économique est bien plus facile que la guerre, à condition que le peuple adopte une vision de résistance face à l’ennemi».
Se basant sur l’expérience de la fondation Sceau des prophètes pour la reconstruction affiliée aux Gardiens de la révolution, M. Jaafari la qualifie d’exemplaire sur le rôle du peuple décisif du peuple.
Et de conclure que « l’idéologie de la confrontation en cas de crises majeures nécessite la participation du peuple comme cela a eu lieu durant la guerre imposée », en allusion à la guerre contre l’Irak entre 1980 et 1988.