Le président du haut comité révolutionnaire au Yémen, Mohammad Ali Houthi, a appelé les autorités officielles yéménites à suspendre les tirs des missiles et les opérations aux drones contre les pays de la coalition saoudo-émirati-US.
« Nous annonçons une initiative pour appeler toutes les forces yéménites (armée + Ansarullah) à demander la fin des tirs de missiles et de drones contre les pays agresseurs », a déclaré Mohammed Ali al-Houthi, important responsable politique d’Ansarullah, dans un communiqué publié sur son compte Twitter.
M.al-Houthi a expliqué que cet appel vise à ôtez (aux pays de l’agression) les justifications de poursuivre l’agression ou le blocus contre le Yémen.
Et d’indiquer: les forces yéménites seront prêtes à stopper les opérations militaires sur tous les fronts afin de parvenir à une paix juste, si la coalition de l’agression veut effectivement parvenir à l’établissement d’une paix favorable au peuple yéménite.
Dans son communiqué, Mohammed Ali al-Houthi précise que son appel à suspendre les tirs de missiles et de drones et à geler les opérations contre les forces de la coalition vise à « soutenir les efforts de l’émissaire (de l’ONU) et à prouver nos bonnes intentions ».
L’appel intervient « après notre contact avec l’émissaire de l’ONU et sa demande de cesser les lancements de missiles et de drones », ajoute ce responsable.
L’appel de ce responsable yéménite intervient alors que l’émissaire de l’ONU pour le Yémen, Martin Griffiths, a annoncé une prochaine visite à Sanaa, la capitale yéménite que contrôlent les forces yéménites.
Griffiths a dit vouloir organiser « rapidement » des pourparlers de paix en Suède afin de mettre un terme à la guerre qui ravage le Yémen.
Aucune date n’a été évoquée pour ces discussions.
Ryad, à la tête d’une coalition militaire, a lancé depuis 2015, une guerre sans merci contre ce pays le plus pauvre de la péninsule arabe.
Cette guerre a fait plus de 10.000 morts et plus de 56.000 blessés depuis 2015, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Avec AlMasirah + AFP