Peinant à faire plier le Venezuela, d’autant qu’il s’est vite procuré l’aide de la Russie et de la Chine, Les dirigeants américains envisagent un deal : troquer ce pays latino-américain avec l’Ukraine.
C’est le site américain The Hill qui a rapporté cette décision, selon le site en ligne de la télévision iranienne par Press TV. Les responsables américains songent à laisser le champ libre à Moscou en Ukraine, en échange de quoi la Russie devrait laisser libre cours à Washington au Venezuela pour renverser le gouvernement de Nicolas Maduro, a-t-il écrit.
Ces dirigeants seraient de même disposés à faire une autre concession à la Russie en prolongeant de cinq ans le Traité sur le contrôle des armements baptisé New Start et en reprenant les négociations sur le contrôle des armes nucléaires.
Or, pour The Hill, si elle est exécutée, cette décision conviendra beaucoup plus à la Russie qu’aux USA.
« Moscou apportera son soutien à cette initiative, car le lâchage de l’Ukraine discréditerait les États-Unis en Europe et au sein de l’OTAN, tandis que la Russie engagerait des négociations pour se rapprocher d’un autre pays latino-américain après son retrait du Venezuela et ne serait perdant dans aucun de ces scénarios. En effet, l’échange de l’Ukraine en contrepartie du Venezuela affaiblirait l’Ukraine que nous sommes tenus de soutenir et la sécurité de l’Europe. Cet échange serait en effet une reconnaissance du droit de la Russie à s’ingérer en Amérique latine », a souligné le site américain.
Et The Hill de conclure : « De même, le Venezuela est depuis longtemps soutenu par la Russie contre la Colombie, qui est notre allié. Mais la Russie pourrait très bien, après son retrait du Venezuela, transférer sa base chez un autre de ses alliés, à savoir le Nicaragua, continuer ses activités en Amérique latine. Cet échange n’aurait donc aucun intérêt pour Washington et serait un fiasco pour les États-Unis. »
La Russie, la Chine et l’Iran ont apporté leur soutien au président Maduro. Depuis le mois de mars, des militaires russes ont débarqué dans ce pays à bord de deux avions transportant 35 tonnes de matériel militaire.
Source: Divers