Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite se disent préoccupés par les conséquences d’une confrontation militaire avec l’Iran.
« Bien que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis aient soutenu la campagne de pression maximale de Washington contre l’Iran, de hauts responsables saoudiens et émiratis ont toutefois dit au secrétaire d’État américain Mike Pompeo, récemment en visite à Riyad et à Abou Dhabi, qu’ils ne cherchaient pas la guerre avec l’Iran », indique le quotidien américain The New York Times.
Citant un haut responsable de la Maison Blanche, il rapporte: « En cas de déclenchement d’une guerre dans la région, ce sont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis qui en subiront les conséquences plus que les autres. Ils craignent que les États-Unis ne sortent de cette guerre en cas d’échec de Donald Trump aux prochaines élections. »
Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue russe, tenue mercredi 26 juin, Abdallah ben Zayed Al-Nahyane, ministre émirati des Affaires étrangères, a déclaré que son pays souhaitait vivre en sécurité et ne voulait pas que les tensions s’intensifient encore plus dans la région.
Sans hostilité ni provocation, les autorités d’Abou Dhabi ont également refusé de tenir l’Iran pour responsable des attaques contre deux pétroliers le 12 mai dernier dans le port émirati de Foujaïrah en mer d’Oman.
Source: PressTV