Le président américain Donald Trump a déclaré, le lundi 16 septembre, que l’Iran semblait bien être derrière l’attaque contre l’Arabie saoudite, mais qu’il souhaitait « éviter » un conflit et attendait d’en connaître l’auteur « avec certitude ».
« Il semble » que ce soit la République islamique qui ait visé des installations pétrolières en Arabie, mais « nous voulons déterminer avec certitude qui a fait cela », a-t-il dit à la presse en recevant le prince héritier de Bahreïn.
La riposte yéménite aux massacres saoudiens a eu lieu à l’est de l’Arabie. 10 drones ont frappé des installations pétrolières saoudiennes pendant le week-end, revendiquée par les forces yéménites (armée + Ansarullah) a réduit brutalement l’approvisionnement du monde en brut.Trump a aussi dit sa détermination à « aider » son allié saoudien mais en assurant souhaiter « éviter » une guerre avec l’Iran.
Ryad doit payer
« Je ne veux de guerre avec personne, mais nous sommes préparés plus que quiconque » à un conflit, a-t-il ajouté. « Est-ce que nous allons emprunter cette voie? Nous verrons ».
« Nous devons parler avec l’Arabie saoudite. Il faut qu’ils paient et aient une grande contribution si nous décidons de prendre des mesures quelconques… ».
« Nous parlons aussi avec l’Europe (…) mais je peux vous dire que c’était une très grosse attaque et notre pays pourrait très facilement y répondre par une attaque beaucoup plus grosse. Mais nous allons d’abord voir avec certitude qui a fait cela ».
Le président américain souffle le chaud et le froid sur le dossier iranien.
Il y a trois mois, il avait déclaré avoir renoncé à mener une frappe contre l’Iran pour, selon ses dires, éviter une décision disproportionnée après une attaque ayant abattu un drone US après avoir violé l’espace aérien de l’Iran.
Après l’attaque contre l’Arabie de ce week-end, le ministre américain de la Défense Mark Esper a estimé que les Etats-Unis allaient « défendre l’ordre international » « sapé par l’Iran ».
Et dès samedi, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait accusé l’Iran d’être responsable des attaques, prétendant qu’il n’existait aucune preuve qu’elles soient venues du Yémen, malgré la revendication des forces yéménites.
Source: Agences