Le Leader de la Révolution islamique en Iran a condamné l’offense faite par le journal satirique français Charlie Hebdo au Grand Prophète de l’Islam.
« C’est une démarche qui pourrait avoir été motivée, dans le contexte actuel de la région, par une volonté de dévier les nations et les États de l’Asie de l’ouest des plans abjects que fomentent les Américains et les sionistes ».
« Le grand péché impardonnable d’une publication française ayant insulté le visage radieux et saint du grand Prophète (Que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) révèle une fois de plus l’hostilité et la rancune vicieuse des institutions politiques et culturelles du monde occidental envers l’islam et la communauté musulmane », écrit l’ayatollah Sayed Ali Khamenei dans un communiqué.
Et d’ajouter : « Le prétexte de la liberté d’expression invoqué par certains hommes politiques français pour ne pas condamner ce grand crime doit être rejeté comme erroné et démagogique.
Les politiques profondément anti islamiques des sionistes et des États arrogants se trouvent à l’origine de tels actes hostiles qui se manifestent par intermittence.
A l’heure qu’il est, cette démarche pourrait se poser comme étant destinée à détourner l’attention des peuples et des États de la région des projets néfastes que fomentent les États-Unis et ‘Israël’.
Que les nations musulmanes, surtout celles de l’Asie de l’Ouest fassent preuve d’une extrême vigilance en cette période délicate de l’histoire de la région et qu’elles n’oublient surtout pas l’animosité et l’hostilité dont font preuve les hommes politiques et les dirigeants occidentaux envers l’islam et les Musulmans. »
Depuis la publication des caricatures blasphématoires de Charlie Hebdo qui n’en est pas à sa première tentative d’offenser des milliards de Musulmans, le président français Emmanuel Macron a défendu à deux reprises ce qu’il qualifie de liberté de « blasphémer » en France.
Et pourtant ce même président a fait passer il y a deux ans une loi par sa majorité parlementaire plaçant sous la même enseigne toute critique du sionisme et l’antisémitisme.
La coïncidence entre cette nouvelle campagne pro-Israël et anti-musulmane et la mission que s’est fixée le président français de « sauver le Liban puis l’Irak » et tout ceci sur fond, de « normalisation golfienne » avec l’entité sioniste est loin d’être anodin.
La plupart des journaux iraniens avaient réagi aux propos de Macron sur le blasphème en faisant un rapprochement avec la loi française qualifiant de délit la négation de la Shoah, pour dénoncer une politique de deux poids deux mesures.
Avant le guide suprême l’Ayatollah Khamenei, les Affaires étrangères iraniennes avaient condamné comme « une provocation et une insulte » à l’encontre des musulmans du monde entier la nouvelle publication des caricatures.
Sources: PressTV + AFP