Le membre du Conseil politique suprême au Yémen, Mohammad Ali Al-Houthi, a appelé à « une position islamique unifiée qui rejette toute atteinte aux prophètes et aux messagers de Dieu ».
M.Houthi a appelé tous les Etats à « exercer des pressions sur le conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il adopte une résolution incriminant les offenses aux religions ».
Il a dans ce contexte fermement condamné « les injuries commises en France à l’encontre du prophète Mohammad (S) ».
Le dirigeant yéménite a appelé à l’organisation d’ « une réunion islamique rejetant les actes offensifs commis sous les bénédictions étatiques ». Et de réclamer : « le retrait des missions diplomatiques de la France et l’expulsion de ses ambassadeurs ».
Un crime portant atteinte aux sentiments de plus d’un milliard et demi de musulmans
De son côté, le ministère yéménite des Affaires étrangères à Sanaa a condamné dans les termes les plus vifs les déclarations du président français Emmanuel Macron portant atteinte à l’islam, ainsi que les offenses répétées à l’encontre du grand messager de Dieu, le prophète Mohammad, que Dieu le bénisse ainsi que sa famille et leur accorde la paix.
Le ministère a affirmé que « les insultes répétées à l’encontre de l’islam et du prophète Mohammad (S) constituent une provocation et un mépris pour les sentiments de plus d’un milliard et demi de musulmans. Ces actes sont susceptibles de se répercuter négativement sur la relation du monde islamique avec la France tout en menaçant sa paix sociale ».
Et d’ajouter : « le mépris des religions et des personnalités religieuses sous le prétexte de la liberté d’expression est illogique et inacceptable car il s’agit d’un crime portant atteinte aux sentiments et à la dignité de plus d’un milliard et demi de musulmans ».
Et de prévenir : « ces offenses alimentent la haine et incitent à la violence et à l’extrémisme, sapant ainsi tous les efforts déployés pour renforcer la coexistence pacifique et civique entre les peuples du monde ».
« Cette infraction n’affectera certainement pas le statut de la religion islamique, qui est une religion de paix, de tolérance et d’amour, ni la grandeur du prophète Mohammad (S), envoyé pour répandre la miséricorde dans le monde. Or, cela affectera le statut de la France, se montrant comme une source de la haine, de l’extrémisme et de la décadence morale », a également noté le ministère yéménite.
Et d’appeler « les États et les peuples islamiques à rester fermes face à ces infractions répétées à l’encontre de l’Islam et du Messager de Dieu et à activer sérieusement l’arme de boycott contre quiconque insultant la religion islamique et ses sacrosaints ».
Et de conclure en sommant « la communauté internationale à condamner ces déclarations et ces comportements imprudents et déséquilibrés, car ils incitent à la haine et à la violence. Et à œuvrer pour accélérer l’adoption d’un pacte international incriminant les insultes aux symboles religieux et aux valeurs sacrées ».
Source: Traduit à partir d'AlMasirah