Le journal britannique The Guardian a rapporté que l’Arabie saoudite a recours à des « incitations et menaces » dans le cadre de ses pressions pour faire cesser une enquête des Nations Unies, qui traite des violations des droits humains commises par toutes les parties à la guerre au Yémen.
Des politiciens, des diplomates et des militants ont décrit les actions saoudiennes comme une « campagne de pression tacite » indiquant qu’à travers cette campagne, les Saoudiens ont influencé les responsables afin de garantir l’arrêt de l’enquête.
Ces pressions interviennent après le succès des efforts saoudiens lorsque le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qui a voté en octobre dernier contre l’extension de l’enquête indépendante sur les crimes de guerre saoudiens.
Un exemple de la pression tacite exercée par l’Arabie saoudite est qu’elle a mis en garde l’Indonésie, le pays musulman le plus peuplé du monde, que s’il ne vote pas contre la résolution du 7 octobre, elle lui créerait des obstacles pour que les Indonésiens ne se rendent pas à la Mecque.
Dans un autre exemple, celui des incitations, l’État africain du Togo a annoncé, en même temps que la date du vote, qu’il ouvrirait une nouvelle ambassade à Riyad et recevrait un soutien financier du Royaume pour soutenir les activités de lutte contre le terrorisme.
Source: Médias