L’Agence internationale de l’énergie a déclaré ce mercredi 13 avril que l’impact des sanctions et de la diminution des achats de pétrole russe commencera à se faire sentir à partir du mois de mai prochain.
« Nous supposons que les pertes en avril augmenteront en moyenne d’1,5 million de barils par jour et par mois, avec la baisse de la production des raffineries russes et la réticence des acheteurs », a indiqué l’agence dans son rapport mensuel sur le pétrole.
À partir de mai, près de 3 millions de barils par jour d’approvisionnement en pétrole russe pourraient être coupés alors que le plein impact de l’embargo volontaire qui poursuit son expansion sur Moscou prend effet.
Dans le cadre de ses efforts pour imposer davantage de sanctions à la Russie, le président américain Joe Biden a signé le vendredi 8 avril dernier une loi mettant fin à l’importation de pétrole russe et une loi suspendant les relations commerciales avec la Russie et la Biélorussie.
Selon un communiqué publié par l’administration américaine, « La loi sur la fin des importations de pétrole russe interdit légalement l’approvisionnement en pétroliers de la Fédération de Russie. En plus de suspendre les relations commerciales normales avec la Russie et la Biélorussie, dans le but de resserrer davantage les restrictions dans la sphère commerciale », et cette mesure rentrera en vigueur jusqu’au à partir du début de l’an 2024.
À son tour, l’Union européenne a imposé une interdiction des importations de charbon russe et a décidé de fermer les ports européens aux navires russes, dans le cadre d’un cinquième paquet de sanctions contre Moscou.
La présidence française du Conseil de l’Union a indiqué que « c’est la première fois que l’Union impose des sanctions au secteur énergétique russe, dont certains pays du bloc dépendent fortement ».
Source: Médias