Le cabinet israélien s’est réuni, le mercredi soir 3 août, pour discuter des contacts indirects avec le Liban sur la démarcation des frontières maritimes et de la plateforme gazière contestée de Karish.
« Les ministres ont été informés lors de cette réunion sécuritaire que l’extraction du gaz de la plateforme de Karish pourrait être retardée », ont rapporté les médias israéliens.
« Ont été amplement abordés : « les menaces du Hezbollah à l’encontre du champ gazier de Karish ainsi que les derniers résultats des pourparlers concernant les frontières entre le Liban et Israël », a rapporté la chaîne de télévision israélienne Channel 13.
Et d’ajouter : « La date prévue de l’extraction du gaz de Karish avait été fixée à septembre, mais comme nous l’avons dit, on leur a dit là-bas lors de la réunion, qu’il n’est pas certain que cela se produise au mois de septembre. »
Les chefs de l’armée et du renseignement ont averti le cabinet de sécurité israélien que « si un accord n’est pas conclu avec le Liban, une escalade avec le Hezbollah serait probable ».
« Israël » exerce des pressions contre Washington, afin de parvenir à la conclusion d’un accord avec le Liban avant le début de l’extraction du gaz de Karish.
A en croire les médias israéliens, les États-Unis devraient parvenir, cette semaine, à un règlement concernant les négociations sur la démarcation de la frontière maritime.
Sayed Hassan Nasrallah a mis en garde l’entité sioniste contre l’imminence d’une confrontation, au cas où elle ne lève pas avant le mois de septembre son blocus sur le droit du Liban d’extraire ses richesses pétrolières.
« Il n’y aura pas d’extraction de pétrole dans toute l’entité israélienne si le Liban ne prend pas son droit. La riposte de la résistance ira au-delà du champ contesté de Karish ».
Source: Traduit à partir d'AlMayadeen