La télévision israélienne Channel 12 a révélé que le médiateur américain dans le dossier de la démarcation des frontières maritimes entre le Liban et la Palestine occupée, Amos Hochstein, se trouve actellement en « Israël ».
La chaîne a souligné qu’Israël est confronté à une série de défis, notamment « la reprise des pourparlers nucléaires ainsi que celle des négociations sur la frontière maritime au Liban ».
« Ces questions vont augmenter le niveau de tension, et donc nous entrons dans une période sensible », a-t-elle averti.
Plus tôt, le site web israélien Channel 14 avait rapporté que les négociations en cours entre le Liban et l’occupant israélien concernant la démarcation des frontières maritimes laissent entrevoir la possibilité de parvenir à un « règlement permanent » concernant les différends frontaliers maritimes.
« Mais plusieurs parties en Israël pensent qu’il y aura des concessions douloureuses, notamment dans les détails de l’accord », a-t-il fait remarquer.
Selon al-Mayadeen, il y a quelques jours, un responsable israélien avait confié pour les médias israéliens que « l’accord de démarcation de la frontière maritime qui se cristallise avec le Liban constitue une entière reddition de la part d’Israël, qui s’est soumis à Nasrallah ».
Avec l’arrivée de la plateforme Energean sur le gisement Karish, situé sur la ligne 29, qui constituent avec la ligne 23, les des deux lignes réclamées par le Liban, comme faisant partie de la zone économique exclusive du Liban, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah a consacré plusieurs de ses discrours pour cette affaire.
Il a mis en garde l’entité sioniste d’y entamer les travaux de forage et d’extraction du gaz avant un accord avec le Liban sur la délimitation des frontières maritimes. Alors que la date de l’exploitation de ce champ avait été fixée pour le ms de septembre prochain, il avait averti les Américains « de ne pas jouer avec le temps » concernant le dossier de la démarcation des frontières maritimes », assurant que « la position de l’État libanais et de la résistance sur la question de la démarcation des frontières maritimes en est une. »
Il avait auparavant accusé les Etats-Unis et par derrière l’entité sioniste de vouloir entrainer les pourparlers sur les frontières maritimes dans des tergiversations interminables pour empêcher le Liban d’exploiter ses ressources gazières maritimes, « seule planche de salut » selon ses termes pour le sortir de sa crise économique et de vouloir conduire le Liban vers la famine. D’autant qu’ils font pression sur les compagnies pétrolières pour les empêcher de mener les travaux d’exploration et de forage du gaz dans les gisements situés loin des frontières maritimes.
Le numéro un du Hezbollah avait aussi menacé : « Entre la famine et la guerre, la guerre est plus honorable ». Assurant que dans ce dernier cas, les Israéliens ne pourront ni extraire le gaz du gisement de Karish, ni dans les gisements éloignés de la frontière et déjà exploités par les Israéliens. Sachant que le gouvernement libanais mène les négociations à la base de la ligne 23.
Après la récente visite de Hochstein au Liban, le mois passé, une source diplomatique libanaise avait révélé que le Liban « a rejeté une offre israélienne de céder une partie du bloc 8 situé au nord de la ligne 23 », en échange de « l’abandon par Israël du champ gazier de Qana » qui mord en direction de la ligne 29. La rencontre du médiateur américain avec des responsables libanais s’était alors achevée sans résultat final.