Selon le journal israélien Maariv, une conférence israélo-libyenne devrait se tenir le mois de juin prochain dans l’île grecque Rodos.
En plus des responsables politiques israéliens et libyens, devraient aussi participer des responsables italiens et britanniques.
Parmi les premiers figurent deux ministres, Gila Gamliel et Ayyoub Qarra, ainsi qu’un général de réserve de l’armée israélienne, Yom Tob Samia.
La partie qui parraine la rencontre est une instance qui représente les juifs libyens, « Union mondiale des immigrés juifs de Libye ».
Il y sera question d’un dialogue en vue d’une réconciliation à la manière des relations établies entre Israël et le Maroc, a précisé Raphael Lozone qui est le président de cette instance.
L’ancien roi du Maroc Mohammad V fait partie des premiers dirigeants arabes, bien avant le président égyptien Anouar Sadate, à avoir entretenu des liens avec des dirigeants israéliens et sionistes. Sans aucun accord de paix. C’est surement la manière dont fait allusion M. Lozone.
« Tous mes contacts avec des personnalités libyennes ont montré que malgré la division qui règne dans ce pays, je n’ai trouvé aucun groupe libyen aujourd’hui qui ne veuille pas établir des relations avec Israël et je crois qu’on peut y parvenir », a-t-il ajouté.
Selon lui, il y a même des personnalités politiques libyennes éminentes qui ont fait part de leur volonté de visiter Israël dans le cadre d’une délégation officielle, mais le ministre israélien des affaires étrangères a hésité et cette visite n’a pas été mise à exécution.
Ce virement n’est pas imprévu après le bouleversement que ce pays a connu depuis le renversement sanguinaire de son ancien dirigeant Mouammar Kadhafi. Celui-ci étant connu pour ses positions farouchement hostiles à Israël.
Il n’est pas non plus étranger au rôle suspect que l’intellectuel français sioniste Bernard-Henri Levy avait joué dans cette insurrection.