Jeudi, le chef de la phase de transition en Syrie, Ahmad al-Charaa (alias al-Jolani), a annoncé une série de mesures qu’il prendra en Syrie lors de la prochaine phase.
Dans son premier discours en tant que président de la phase de transition, Ahmad al-Charaa a déclaré : « Il s’agit d’une phase de transition et d’un processus politique qui nécessite la participation des Syriens au pays et à l’étranger ».
Il a ajouté : » La participation des Syriens à l’intérieur et à l’extérieur du pays au processus politique vise à construire leur avenir dans la liberté et la dignité, sans exclusion ni marginalisation ».
Il a souligné que « nous travaillerons à former un gouvernement de transition global qui exprime la diversité de la Syrie et entreprend le travail de construction des institutions du pays ».
Ahmad al-Charaa a noté qu’il annoncera « un comité préparatoire pour choisir un mini-parlement législatif pour combler le vide pendant la période de transition et la formation d’un comité préparatoire pour la Conférence de dialogue national, qui sera un dialogue direct sous forme de plate-forme de délibérations et de consultations ».
Le chef de la phase de transition en Syrie a indiqué « qu’après avoir franchi ces étapes, la déclaration constitutionnelle sera la référence juridique pour la phase de transition », soulignant que « nous nous concentrerons dans la période à venir sur la définition de nos priorités, qui sont la réalisation de la paix civile et la poursuite des criminels par le biais d’une véritable justice transitionnelle ».
Mercredi, le porte-parole du Département des opérations militaires en Syrie, le colonel Hassan Abdel Ghani, a annoncé que le chef du Département des opérations, Ahmed al-Sharaa (alias al-Jolani), assumera la présidence du pays dans la phase de transition, et exercera les fonctions de président de la République arabe syrienne ».
Abdel Ghani a déclaré que le président de la République a été autorisé à former un conseil législatif temporaire pour la période de transition, qui assumera ses fonctions jusqu’à ce qu’une constitution permanente pour le pays soit approuvée.
La Constitution de 2012 a également été abrogée et toutes les lois d’exception ont été suspendues. Il a souligné que le parlement formé sous le régime précédent a été « dissout » ainsi que les comités qui en émanaient ont été dissous.
Source: Médias