La tension monte d’un cran entre Pyongyang et Washington : au cours du défilé militaire de samedi, le vice-maréchal de l’Armée populaire nord-coréenne Choe Ryong-Hae a fait savoir que la réponse à une «guerre totale serait une guerre totale».
Alors que le porte-avions américain Carl Vinson, le destroyer Stethem et une « armada » de l’US Navy font route vers la péninsule coréenne, la Corée du Nord s’apprête à prendre des mesures décisives.
S’exprimant avant le début du défilé militaire organisé à Pyongyang à l’occasion du 105e anniversaire de Kim Il-sung, premier dirigeant nord-coréen, le vice-maréchal de l’Armée populaire nord-coréenne Choe Ryong-Hae a promis que son pays était prêt à un conflit nucléaire et à une guerre totale avec les États-Unis.
« Nous sommes prêts à répondre à une guerre totale par une guerre totale, et nous sommes prêts à répliquer à toute attaque nucléaire par une attaque nucléaire à notre façon », insisté M. Choe.
Lors du défilé de samedi, Pyongyang a dévoilé pour la première fois des missiles mer-sol balistiques stratégiques (MSBS). Selon les estimations des journalistes étrangers invités à assister à l’événement, il s’agit de missiles KN-15, également connus sous le nom Pukguksong-2.
Décrit comme « nucléaire », le premier vol d’essai de Pukguksong-2 a eu lieu le 12 février 2017, annonce Yonhap, précisant que le dirigeant Kim Jong-un avait supervisé le test.
Plus tôt, les États-Unis ont envoyé vers la péninsule de Corée un groupe aéronaval conduit par le porte-avions Carl Vinson.
La chaîne de télévision NBC, citant une source dans le renseignement américain, a déclaré jeudi que Washington était prêt à effectuer une « frappe préventive par des moyens conventionnels » contre la Corée du Nord.
Selon les données du renseignement sud-coréen, le prochain essai nucléaire de Pyongyang est prévu pour le 15 avril, le jour du 105e anniversaire de la naissance du premier dirigeant nord-coréen, Kim Il-sung.
Pyongyang a promis de riposter en frappant les bases militaires américaines au Japon et en Corée du Sud, ainsi que la résidence présidentielle à Séoul en cas d’agression provenant des États-Unis.
Source: Sputnik