Le système américain de géolocalisation GPS, utilisé également à des fins militaires pour le système de guidage d’armes de précision, est vulnérable face à l’utilisation par la Russie ou la Chine d’armes laser ou de missiles.
Les satellites du système de positionnement global GPS, qui pilotent à la fois les armes guidées de précision et les systèmes de navigation automobile, sont vulnérables aux attaques laser et aux missiles chinois et russes, ont déclaré des responsables de l’US Air Force au Congrès cette semaine, écrit Bill Gertz, journaliste du Washington Free Beacon.
De plus, le journaliste rappelle que la secrétaire à la Force aérienne, Heather Wilson, a annoncé mercredi qu’il existait actuellement de nombreuses variantes pour détruire les 30 satellites américains assurant le fonctionnement des systèmes GPS.
«En ce qui concerne la menace à laquelle nous sommes confrontés, je pense que tout partira d’un brouillage depuis la Terre ou d’une cyberattaque à l’aide d’armes satellites à ascension directe, soit de Russie, soit des Chinois qui ont testé une arme antisatellite en 2007», a ainsi déclaré Mme Wilson lors d’une audience du sous-comité de la défense de House Appropriations.
En outre, comme l’indique le média, Mme Wilson a affirmé que son département était en train d’élaborer des satellites plus résistants.
Le Président américain a fait savoir plus tôt qu’il aimerait bien créer une armée de l’espace aux côtés de l’armée de Terre, de l’US Navy et de l’US Air Force.
De même, en juillet 2017, la Chambre des représentants a été jusqu’à voter un texte prévoyant la création d’un Corps de l’espace distinct, séparé de l’armée de l’air, qui gère actuellement les activités spatiales.
Comme le rappelle l’AFP, l’armée américaine compte déjà quatre branches: terre, marine, air et corps expéditionnaire des Marines. Les opérations dans l’espace dépendent depuis les années 1950 de l’US Air Force.
La Russie a déclaré à maintes reprises qu’elle considérait comme inadmissible de déployer des armes, quelles qu’elles soient, dans l’espace.
Source: Sputnik